D’un côté, une peinture d’empreintes blanches modulant un fond blanc-bleuté ; de l’autre, comme en négatif, une toile acoustique blanche qui tient en réserve un dispositif de diffusion sonore.​

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Au sol, dissimulé, un tapis de capteurs. Par son déplacement dans l’espace construit, le visiteur produit la transformation de la peinture en musique et de la musique en peinture.

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Le corps mouvant du visiteur est alors comme une onde qui va et vient de la peinture à la musique et de la musique à la peinture, modulant ainsi, tel un transducteur mobile, les couches sonores moulées à l’origine sur le travail des couches picturales à l’atelier.

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Au contact de la peinture, la musique est inaudible ; dans le cours du déplacement, le mixage se fait ; au contact de la toile acoustique, la peinture est invisible.

 

 

 

Peinture, conception et architecture : Ludovic Duhem

Musique et interactivité : Bruno Abt

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À écouter : Bruno ABT, Moulages de l'onde, extrait (3'29)